L’électrique, Chapitre 4 : Autonomie WLTP et Autonomie réelle
Par Auteur
| le 22/03/2024
Dans le paysage en constante évolution de la mobilité électrique, l’autonomie des véhicules électriques (VE) est au cœur des préoccupations des utilisateurs et des fabricants. Aujourd’hui, nous plongeons dans le monde des chiffres qui tentent de quantifier cette autonomie, en mettant un accent particulier sur la norme WLTP et l’écart souvent observé avec l’autonomie réelle. Ce chapitre vise à éclaircir ces concepts, en soulignant l’importance de comprendre la différence entre les deux pour optimiser l’expérience de conduite électrique.
Qu’est-ce que l’autonomie WLTP ?
La norme WLTP (Worldwide Harmonized Light Vehicles Test Procedure) est un protocole d’essai mondial utilisé pour mesurer la consommation de carburant et les émissions de CO2 des véhicules légers, y compris l’autonomie des véhicules électriques. Introduite pour offrir une estimation plus réaliste des performances des véhicules dans des conditions de conduite quotidiennes, la WLTP remplace l’ancienne norme NEDC (New European Driving Cycle) jugée trop optimiste.
L’autonomie WLTP est calculée à travers une série de tests qui simulent différents types de conduite, allant de la ville à l’autoroute. Bien que cette méthode offre une approximation plus fidèle que son prédécesseur, il est crucial de comprendre qu’elle reste une estimation théorique.
L’écart entre l’autonomie WLTP et l’autonomie réelle
La réalité de la conduite quotidienne révèle souvent un écart significatif entre l’autonomie WLTP annoncée et l’autonomie réelle que les conducteurs peuvent attendre. Cet écart peut être attribué à plusieurs facteurs :
- La vitesse : La conduite à haute vitesse, notamment sur autoroute, augmente la résistance à l’air et réduit donc l’autonomie.
- Les conditions météorologiques : Les températures extrêmes, qu’elles soient hautes ou basses, affectent la performance des batteries. Le chauffage ou la climatisation, nécessaires dans ces conditions, consomment également de l’énergie.
- Le relief : Les montées sollicitent davantage la batterie, tandis que les descentes offrent des opportunités de récupération d’énergie grâce au freinage régénératif.
- L’aérodynamisme et le poids : Un véhicule chargé ou équipé d’accessoires extérieurs (comme des porte-bagages) peut voir son autonomie diminuer en raison d’une augmentation de la résistance au déplacement.
Comment réduire l’écart ?
La connaissance des facteurs influençant l’autonomie réelle permet aux conducteurs de véhicules électriques d’adopter des stratégies pour optimiser leur autonomie. Voici quelques conseils :
- Adoptez une conduite éco-responsable : Accélérez doucement et utilisez le freinage régénératif autant que possible.
- Préchauffez ou prérefroidissez votre véhicule : Faites-le pendant qu’il est encore branché à la source d’alimentation pour économiser la batterie.
- Gérez la vitesse : Limitez la vitesse sur autoroute pour réduire la consommation d’énergie.
- Planifiez votre itinéraire : Prenez en compte le relief et les conditions météorologiques prévues.
L’autonomie WLTP offre un point de comparaison utile entre les différents véhicules électriques, mais elle ne doit pas être prise au pied de la lettre. L’autonomie réelle varie grandement en fonction de nombreux facteurs, y compris le style de conduite et les conditions extérieures. En comprenant ces nuances et en adaptant leur conduite, les utilisateurs de VE peuvent maximiser leur autonomie et profiter pleinement des avantages de la mobilité électrique. Ce chapitre de l’histoire de l’électrique souligne l’importance de l’éducation et de l’adaptation dans l’ère de la transition énergétique.
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